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Adèle Blanc-Sec est la protagoniste des Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, série de bandes-dessinées écrites par Jacques Tardi, entre 1976 et 2007. Luc Besson a fait un film basé sur le premier tome, en 2010.

Adèle est une jeune journaliste. C'est en enquêtant sur de nombreuses affaires, qu'elle se retrouve mêlée à de sinistres cas.

Biographie[]

Paris, le 4 novembre 1911. Au muséum d'histoire naturelle du jardin des Plantes, un œuf préhistorique éclot pour libérer un ptérodactyle qui finit par s'élancer dans le ciel de la capitale. Il va s'ensuivre une série d'agressions particulièrement violentes qui finissent par alarmer les esprits. Au même instant, à Lyon, Philippe Boutardieu, auparavant joyeux, est désespéré. Il paraît très inquiet. Les personnes qui voient le monstre meurent les unes après les autres. Le 16 novembre de la même année, Antoine Zborowsky est dans le train vers Paris. Il aborde une jeune femme qui dit s'appeler Edith Rabatjoie.

Cette femme n'est autre qu'Adèle Blanc-Sec, qui sillonne la région discrètement pour écrire des romans. Adèle apprend que le gouvernement offre une prime pour la capture du ptérodactyle. Elle compte bien chasser le monstre et toucher la récompense. Son amant, Lucien Ripol, un cambrioleur recherché, perdra la vie dans l'aventure. Adèle va enquêter. Elle est persuadée qu'un lien existe entre la mort de son amant et le ptérodactyle ressuscité.[1]

Paris, le 12 décembre 1911. Adèle Blanc-Sec accepte d'accompagner le détective Simon Flageolet dans sa quête d'une statuette représentant le démon assyrien Pazuzu. Mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à cet objet : du musée du Louvre à la tour Eiffel, leur chemin va croiser celui d'une secte aux funestes desseins et de nombreux protagonistes des premières aventures de la jeune femme.[2]

Paris, 1912. Adèle Blanc-Sec, persuadée d’être suivie dès qu’elle quitte son appartement, « tombe » en fait sur Robert Espérandieu qui la convie à une soirée hors du commun en compagnie d’une poignée d’autres scientifiques. Leur but : ramener à la vie un pithécanthrope jusqu’alors conservé dans une gangue de tourbe gelée en Sibérie, d’où une expédition l’a rapporté en France. Mais de la place Denfert-Rochereau aux tours de Notre-Dame, rien ne se passe comme l’avaient prévu ces savants.[3]

Paris, 1912. Contactée par un certain Mouginot, Adèle Blanc-Sec a la surprise de voir disparaître peu après la momie égyptienne qui « ornait » son salon. Elle apprend bientôt que celles du Louvre sont pareillement portées manquantes. Elle échappe ensuite à plusieurs tentatives d'assassinat : sous l'horloge de la gare de Lyon, devant le buffet de la gare Montparnasse, à l'entrée de la chapelle de l'hôpital de la Charité et... à bord du Titanic ! Du Muséum national d'histoire naturelle au Cimetière du Père-Lachaise en passant par les catacombes, elle finit par se retrouver mêlée à de sinistres individus hantant les recoins les plus secrets du parc Monceau.[4]

Paris, 1918. Ignorant tout du conflit mondial qui se joue depuis quatre ans, Adèle Blanc-Sec dort. Plus précisément, elle est maintenue en hibernation dans l'ancien pavillon de Félicien Mouginot et attend d'être ramenée à la vie grâce à la dernière phase de la méthode mise au point par ce dernier. Pendant qu'un industriel et un mafieux new-yorkais, une poignée de policiers et d'anciens savants s'agitent dans l'entourage de la jeune femme, l'ancien deuxième classe Lucien Brindavoine, mutilé volontaire et pensionné de guerre, traîne quant à lui son amertume de bistrot en bistrot. Ce qu'il ignore, c'est que son chemin va croiser celui de la grande salamandre du Japon exposée au Jardin des Plantes puis celui d'Adèle.[5]

Paris, 11 novembre 1918.

0 H 01 : Deux policiers en cours de ronde découvrent un noyé dans le canal Saint-Martin. L'un d'eux prend en chasse un suspect qui le distance. Quand il revient, son collègue a été tué. Lui-même est entraîné dans le canal par de monstrueuses tentacules rouges. Un passant observe la scène sans sembler surpris.

Simultanément, Adèle-Blanc-Sec est ramenée chez elle par Lucien Brindavoine, qui l'a ramenée à la vie après une hibernation de six ans (voir Le Secret de la salamandre). Déboussolée, elle commence par dépouiller son courrier accumulé sous la porte d'entrée et les journaux relatant les événements récents.

Après l'avoir quittée, Brindavoine déambule dans Paris.

6 h 20 : la nouvelle de la signature de l'Armistice éclate. Les tentacules rouges refont leur apparition, de même que le passant qui n'est pas surpris.

Adèle découvre dans son armoire de salle de bain un nain siamois qui tient dans sa bouche une lettre qui lui est adressée. Brindavoine fait la rencontre d'un homme avec un orgue de barbarie et un singe dressé qui dit pouvoir lui révéler les véritables raisons de la première guerre mondiale. Il lui explique préparer un attentat, mais se fait exploser lui-même en cours de démonstration.

9 h 00 : le commissaire Laumanne et chargé de l'enquête sur le noyé du canal Saint-Martin. Il découvre que celui-ci a deux têtes. Brindavoine émerge des ruines de la maison de l'homme à l'orgue de barbarie. Il décide de repasser chez Adèle Blanc-Sec récupérer son pardessus (dont il avait vêtu Adèle qui sortait de son hibernation) dans lequel il a laissé ses clefs. Sur le pont de Tolbiac, il assiste à l'attaque d'une religieuse portant des valises pleines de crucifix par les tentacules, sous les yeux du passant habituel. Arrivé chez Adèle, il rencontre Simon Flageolet, qui avait été convoqué par celle-ci. Un bruit les attire vers les toits, d'où Brindavoine finit par tomber en poursuivant le nain siamois. Un homme, qui manifestement espionnait l'appartement d'Adèle de l'appartement d'en face en appelle un autre, qu'on ne voit que de dos, mais qui fait face au mystérieux passant.

13 h 30 : Adèle, après s'être fait coiffer et habiller à la mode de 1918, se rend à une adresse indiquée dans la lettre du nain siamois. En chemin elle rencontre un homme qui s'y rend aussi. Ils y découvrent un pendu en costume de clown, et entendent un homme quitter précipitamment l'appartement. Adèle le poursuit, mais il disparaît mystérieusement au coin d'une rue.

Brindavoine, qui est retourné chez Adèle chercher son pardessus et ses clefs, y retrouve Flageolet et Laumanne qui l'arrête et l'emmène Quai des Orfèvres pour un interrogatoire musclé. En rentrant chez elle, Adèle est chloroformée, emmenée, hilare (il y a eu erreur sur le produit, à la place du chloroforme, on lui a administré du protoxyde d'azote) dans un magasin de farces et attrapes dans lequel le personnel d'un cirque (dont le nain siamois, qui était le frère du noyé à deux têtes) qui déclare pouvoir lui révéler les véritables causes de la première guerre mondiale. Elle leur apprend la mort du clown, qui aurait dû lui faire des révélations au sujet de la guerre. Adèle et Roy (un de ceux qui l'ont enlevé) se rendent à la gare du Nord pour y intercepter un clown musicien, mais la gare est envahie par les tentacules. Ils décident d'aller voir l'homme en compagnie duquel Adèle avait découvert le cadavre du clown, mais celui-ci s'est pendu, dans son costume de clown lui aussi. Le commissaire Laumanne découvre que le premier pendu est en fait mort poignardé avant d'être pendu.

20 h 15 : Adèle et Roy se rendent au Cirque d'Hiver pour une représentation caritative, avant laquelle un troisième clown est poignardé, et au cours de laquelle un général est tué par le clown musicien.

24 h 01 : Adèle décide que tout ceci n'a aucun sens et rentre chez elle.[6]

Paris, le 12 novembre 1918. 14 h 00. 24 h après la signature de l'Armistice de 1918 (d'après le cartouche qui ouvre le livre, en fait 28 h 45 puisque l'armistice fut signé à 5 h 15), 14 h après la fin du Noyé à deux têtes, les tentacules rouges enlèvent un bébé dans le parc des Buttes-Chaumont sous les yeux du passant habituel, d'un homme qui semble le connaître (Chalazion), du boucher Chevillard et de sa fille Georgette, qui croient reconnaître dans le passant Honoré Fia, qu'ils pensent cependant tombé devant Douaumont.

Pendant ce temps, Adèle Blanc-Sec (dont l'appartement est toujours sous la surveillance, depuis l'appartement d'en face, d'un dénommé Punais, pour le compte d'une personne toujours inconnue), après avoir lu dans la presse un résumé de la journée précédente (soit les événements relatés dans Le Noyé à deux têtes se rend chez son imprimeur, Bonnot, et quoique mécontente des illustrations que celui-ci a fait mettre sur les couvertures, apprend que durant son absence son contrat a été reconduit par tacite reconduction. Elle y rencontre Fia. Rentrée chez elle, elle réalise qu'elle la croisée la veille lorsque les tentacules sont apparues Gare du Nord et décide d'aller le voir.

Brindavoine, toujours déguisé en clown par Laumanne dans le tome précédent, et Roy, rencontrent Chalazion qui les a entendu parler des tentacules et leur montre l'illustration réalisée par Fia sur le livre d'Adèle Blanc-Sec. Quand il apprend que Brindavoine la connaît, il les décide à aller chez elle.

Arrivée devant la chambre de Fia, Adèle est assommée et emmenée, ainsi que Fia, par deux inconnus, tandis que les tentacules rouges commencent à envahir la pièce.

Chez Adèle, Brindavoine, Roy et Chalazion rencontrent Flageolet, chargé par Laumanne d'espionner l'héroïne. Chalazion raconte comment Fia, qu'on a cru blessé, a été soigné par le major Pochard, le même qui a amputé Brindavoine, pseudomyme de Dieuleveult, savant fou déjà croisé dans Le Savant fou qui s'est retrouvé défiguré dans Le Secret de la salamandre en voulant tuer Adèle durant son hibernation. On découvre que c'est lui qui l'a enlevée (devant chez Fia), car il lui voue une haine profonde et injustifiée, qu'il veut tuer dès qu'il aura accompli son nouveau grand projet.

Il explique qu'après avoir soigné Fia, durant la guerre, il a découvert que la peur lui permettait de matérialiser les tentacules rouges. Il souhaite utiliser ce don pour matérialiser les horreurs qu'il a dans sa propre tête, qu'il tente d'implanter dans l'imagination de Fia pour le rendre encore plus puissant et l'utiliser afin de rétablir le Tsar. On apprend que c'est lui qui a chargé Punais de surveiller l'appartement d'Adèle. Dans celui-ci, Flageolet révèle les motivations et l'adresse de Dieuleveult. Punais l'en informe, et Dieuleveult décide de se rendre chez Adèle, la laissant seule avec Fia, ligotés, elle sur un siège, lui sur une table d'opérations. Fia arrive à se détacher, libère Adèle, et ils partent ensemble, tandis que Laumanne et son adjoint arrivent chez Adèle. Brindavoine et Roy les assomment.

Arrivé chez Adèle, Dieuleveult découvre Laumanne ligoté, et entre en crise : des tentacules rouges lui sortent de la bouche, des oreilles et des yeux, ce qui crée chez les personnes présentes des réminiscences des monstres qui les ont terrorisés pendant leur enfance. Pendant ce temps, Fia fait une crise de terreur mais il ne se passe plus rien.

Le boucher Chevillard tente de marier sa fille Georgette à l'éditeur Bonnot. On apprend que la terreur de Fia pour les tentacules rouge provient de la lecture du Démon des glaces, ouvrage précédent de Tardi, dont certains personnages sont réapparus dans Momies en folie. Chez Dieuleveult, Brindavoine et Chalazion croisent Punais, qu'ils obligent à informer Dieuleveult de la disparition d'Adèle et de Fia, qui de leur côté croisent l'anarchiste à l'orgue de barbarie explosif. Ils se donnent rendez-vous devant l'Opéra. Dieuleveut, Caduc, son homme de main (ancien camarade de Chalazion et Fia, lobotomisé par Dieuleveult), Laumanne, son adjoint Stygmates, Brindavoine et Chalazion y croisent Adèle.

Les dix-sept personnages (Adèle, Brindavoine, Fia, Laumanne et Stygmates, Dieuleveult, Punais et Caduc, Chalazion, Roy, Flageolet, Kiki le siamois à deux têtes, l'anarchiste et son singe, Chevillard et sa fille Georgette accompagnés de Bonnot) convergent vers les Butte-Chaumont ou « Le Druide », un joueur de « bandonéon mystique », doit faire apparaître un « Maxi-monstre » pour les délivrer des visions causées par les tentacules de Dieuleveult. Après cela, Georgette Chevillard, qui pense qu'Adèle a une liaison avec Fia, son fiancé, lui jette Le Démon des glaces à la tête ; notre héroïne tombe, Dieuleveult, qui la croit morte, en fait une crise cardiaque, mais elle s'en tire avec une cheville foulée.

Rentrée chez elle, Adèle nous résume ce qu'il est advenu des principaux protagonistes.[7]

Paris, 1922. Non loin de la gare de Lyon, un règlement de comptes entre malfrats et policiers provoque quelques remous auxquels se trouve bientôt mêlée Adèle Blanc-Sec, ses ennemis de toujours ainsi que bon nombre de celles et ceux qu'elle a pu croiser lors de la décennie précédente. Des tours du palais de justice aux Invalides en passant par le Cimetière du Père-Lachaise et son accès aux profondeurs insoupçonnées de la capitale, le ballet qui se met dès lors en place est étrangement rythmé par l'apparition de limules issus d'un autre âge.[8]

Paris, octobre 1923. Au petit matin, dans le quartier Saint-Lazare, on découvre une main humaine dans une poubelle. Le même jour, alors qu'elle vient de rendre visite à sa sœur en banlieue, Adèle Blanc-Sec échappe de peu à une tentative d'assassinat. Un peu plus tard, une limousine se présente devant l'inquiétante usine du docteur Chou, pour une bien mystérieuse visite. C'est sur ces entrefaites que l'on retrouve plusieurs vieilles connaissances : Lucien Brindavoine, enrhumé jusqu'aux yeux, son comparse Charles Chalazion grimé en clochard et Léon Dandelet, dit "le dentiste". Cette main proviendrait-elle des expériences du docteur Chou ? Adèle découvre que le docteur fou fait des expériences de clonage sur les parisiens au cœur même de leur ville.[9]

Personnalité[]

Adèle Blanc-Sec est jolie et plaît beaucoup aux hommes, qui ne manquent pas de lui dire. C'est pour cela que les femmes la haïssent et la jalousent. Jeune femme indépendante à l'esprit sceptique et investigateur, faisant preuve d'une perpétuelle curiosité et ne résistant jamais à un rendez-vous, même bizarre, Adèle attire les ennuis, voire la haine de ses contemporains. Quant à elle, Adèle préfère les garçons aventureux, marginalisés par la société comme le malfrat Lucien Ripol, son amant assassiné en 1911.

Adèle a mauvais caractère, elle ne se prive pas d'insulter, de brailler, et devient parfois violente lorsque quelque chose la dérange. Elle est solitaire et indépendante et n'aime pas être appelée au téléphone. Elle est d'une grande intelligence qui lui permet de trouver des solutions et des explications aux mésaventures qu'elle affronte.[10]

L'auteur Jacques Tardi la définit comme une anarchiste, méfiante vis-à-vis des institutions.[11]

Apparitions[]

  • 1976 : Adèle et la Bête
  • 1976 : Le Démon de la Tour Eiffel
  • 1977 : Le Savant fou
  • 1978 : Momies en folie
  • 1981 : Le Secret de la salamandre
  • 1985 : Le Noyé à deux têtes
  • 1994 : Tous des monstres !
  • 1998 : Le Mystère des profondeurs
  • 2007 : Le Labyrinthe infernal
  • 2010 : Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec

Voir également[]

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Références[]

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